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Non-stop paysage

  • Boris Achour

Die Ausstellung is von Sarah Zürcher kuratiert

Questionnant d’emblée les codes et les conventions sociales issus d’une culture populaire ou mythique, Boris Achour et Angel Vergara articulent tous deux leurs travaux autour de mécanismes, liés à une production soit technocratique, soit autocratique. Ils recréent des fictions et des récits imaginaires, laborant un univers qui confond des modes interprétatifs ancrés dans la réalité et dans la tradition. Ils font douter le spectateur de son bon sens, rusent la réalité et détournent la fonction première de l’objet ou d’un mode d’action, produisant des spectacles visuels. Les expositions Non-stop paysage et Comment libérer les artistes libres? permettent de questionner le réel et ses conditionnements, mettant en avant un réseau inextricable de signes, modelant à leur tour des paysages culturalisés ou systématisés.

Dans son inscription lumineuse Je ne veux tout (2000), Boris Achour questionne notre statut identitaire dans une société en mal de consommation qui semblerait être en prise avec ses accoutumances. Quant aux Sommes (1999), ce sont des photographies au titre ambigu dont le sujet dort debout, la tête reposant sur les haies bien taillées des propriétés cossues de Los Angeles. Cosmos (2001), une porte automatique en verre dont le mécanisme d’ouverture ne réagit pas aux déplacements du visiteur, mais aux simples impulsions aléatoires d’un programmateur. Enfin, non-stop paysage (2003) est un monde, un paysage ludique, dans lequel le spectateur se récrée et se distancie des scénarios dont il est prisonnier.

Non-stop paysage image
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